Investir dans le marché de l’occasion est un exercice qui se prépare et s’apprend. S’offrir un mobil home requiert un certain nombre de règles législatives et administratives. En plus du mobil home il faut un terrain, un camping ou un PRL(Parc Résidentiel de Loisirs) à aménager. Et bien sûr, prévoir des coûts de transport, d’aménagement et les charges courantes. Dans cet article nous espérons apporter quelques conseils et éclairages afin de répondre à toutes vos questions sur le sujet.
Les contours, les normes et règles
Les circuits de vente d’occasion sont multiples, entre autres le concessionnaire qui propose de l’occasion et du neuf. Avant l’achat d’un mobil home d’occasion il est crucial de contrôler l’état général de ce dernier (le châssis, le toit, le planché, l’isolation, la plaque d’identification…), d’estimer correctement le prix total (coût de transport, le coût parcellaire et le coût d’achat du mobil home). Il faut aussi trouver la bonne localisation. A l’instar d’un logement traditionnel, veillez à vous assurer contre l’incendie ou les dégâts des eaux ainsi qu’à vous acquitter des charges telles que les factures d’eau et d’électricité, la taxe d’habitation, etc.
Vous pouvez aussi choisir une offre de vente mobil home occasion avec emplacement. Après achat et pour arrondir les ongles, la location est possible soit par l’intermédiaire du gérant de camping, soit par l’approbation de ce dernier.
Ce qu’il faut retenir
Les bons plans coûtent généralement entre 4.000 et 25.000 euros selon l’état et le modèle choisi (à toit plat, à toit double pente en tôle, et à toit deux pentes avec bac acier). La chambre syndicale des distributeurs de véhicules de loisirs français (DICA) pour les professionnels a sa propre cote officielle des mobil-homes.
Enfin, chaque camping ou PRL à son règlement intérieur par rapport aux engagements parcellaires, d’entretien d’espaces verts, etc. La FNHPA et la FFCC ont une charte de transparence et de bonne conduite.